La Ville de Printemps
Elle correspond aux quartiers Pereire et des Abatilles. C’est le quartier où se situe l’appartement de Gérald. La famille Pereire y possédait un parc de 41 hectares dont il ne subsiste plus que les écuries situées avenue du Parc Pereire. Le parc a été loti en 1957. Mais c’est en 1977 qu’il a été aménagé et planté de plusieurs milliers de pins pour stabiliser le cordon dunaire littoral. Le quartier des Abatilles tire son appellation du gascon. Il signifie « dune boisée ». Il a d’abord été un lieu-dit puis une parcelle forestière et, désormais, un quartier résidentiel. On y trouve aussi la célèbre Source Sainte Anne des Abatilles. Riche en calcium et sans nitrate, son eau était utilisée en cures thermales, de 1925 à 1970. Aujourd’hui, seule source d’eau minérale de la Gironde, elle est toujours exploitée et exportée.
La Ville d’Été
Jusqu’au début du XIXème siècle, Arcachon se réduit à quelques cabanes de pêcheurs et de résiniers, en bordure de ce que l’on appelait alors « la Petite Mer de Buch ». En 1823, un marin breton du nom de François Legallais ouvre le premier établissement de bains de mer, visant une clientèle aisée. Thalassothérapie, climatothérapie, le destin d’Arcachon s’oriente déjà vers celui d’une ville de bien-être et de santé. La vogue des bains de mer attire altesses et célébrités, grandes familles, artistes et hommes d’affaires. Le front de mer voit se bâtir chalets et villas préfigurant la Ville d’Été. C’est le début de l’essor d’Arcachon. Le 2 mai 1857, Napoléon III signe le décret impérial qui reconnaît Arcachon en tant que commune à part entière.
La Ville d’Automne
Elle comprend les quartiers Saint Ferdinand et l’Aiguillon. Le port de pêche et la marina y sont implantés. Jusqu’à la fin de la Première Guerre Mondiale, Arcachon était le second port de pêche français de chalutiers. Ce quartier connut une grande activité économique grâce aux pêcheries et aux chantiers navals qui ont prospéré jusqu’au début des années 50. Aujourd’hui, au côté de la pêche, se développe l’activité du port de plaisance. Arcachon est classée « station voile » depuis 1986.
La Ville d’Hiver
Émile et Isaac Pereire créent, en 1852, la Compagnie des Chemins de Fer du Midi. Ils reprennent l’exploitation de la ligne de chemin de fer Bordeaux – La Teste qu’ils prolongent jusqu’à Arcachon, en 1857. Pour la rentabiliser, ils achètent 60 hectares de terrains forestiers, créant ainsi la Ville d’Hiver. Véritable « sanatorium à ciel ouvert », les malades fortunés viennent y profiter de « l’air balsamique et iodé » provenant de l’océan et des effluves de pins. Au printemps 1862, rues et allées sont tracées, casino et villas sont construits. Les deux séjours de Napoléon III, en 1859 et 1863 placent Arcachonau rang des plus grandes stations climatiques. Dès la fin du XIXème siècle, de riches familles et des négociants bordelais construisent de somptueuses villas en Ville d’Hiver. Aujourd’hui, cette dernière est inscrite à l’inventaire des sites pittoresques.
Le Moulleau
Ce quartier est né sous l’impulsion de deux Bordelais, Messieurs Grangeneuve et Papin, pour y créer une nouvelle station climatique. Après avoir acheté 32 hectares de terrain, ils font appel à l’architecte Louis Garros pour construire une chapelle qu’ils confient aux Dominicains. Les abords de Notre Dame des Passes sont agrémentés d’un square en 1933. Une Vierge sculptée par Henri Carlier y est installée en 1958. Aujourd’hui, Le Moulleau mêle boutiques et cafés. Sa promenade piétonne, avec son canon en bronze, provenant de la batterie mise en place par Napoléon Ier à l’époque du Blocus continental ainsi que sa jetée, en font un lieu de rendez-vous incontournable.
Pour tout savoir d’Arcachon : visitez le site internet de la ville !